ANNEE 2000

• Combs-la-Ville Mardi 20 juin à 20h45 Scène Nationale la COUPOLE  

• Paris 22 juin à 20h45. Réservation FNAC. En partenariat avec l'AFA

• Collégiale Saint Quiriace Provins 24 juin à 20h30. En partenariat avec France Télécom                          

       Réservation: Tel 01 60 67 02 66

G.F. Haendel 1685-1759

Le Messie

Direction: JUSTUS VON WEBSKY

                            Bernadette MERCIER: Soprano

                            Jacqueline MAYEUR: Mezzo

                            Roberts LUTS: Ténor

                            Stephan McLEOD: Basse 

C'est en août 1741, à 56 ans, que G.F. Haendel commença "le Messie", sans se douter qu'il s'apprêtait à créer une des œuvres les plus universellement célèbres du répertoire musical.

"Le Messie" est un oratorio, c'est-à-dire une grande œuvre chantée sur un texte religieux par des chœurs et solistes accompagnés par un orchestre important. Le texte, choisi dans l'Ancien et le Nouveau Testament, déroule une suite de scènes et de sentiments divers qui s'expriment à travers des récitatifs, des airs pour solistes et de grands chœurs imposants.

Curieux "divertissement" qui traite des grands points de la foi chrétienne : la promesse de la naissance de Jésus, la Nativité, la douleur de la Passion alors que la mort n'est citée qu'en une ligne dans un bref récit: "He was cut off out the land of the living" (il a été retranché de la terre des vivants) - I'Ascension, l'évangélisation des peuples, le jugement dernier, la résurrection des corps grâce au sacrifice du Christ.

Wagner qui fut un des nombreux compositeurs ayant entendu "le Messie" à Londres rapporta que "chez les auditeurs, une soirée passée à écouter un oratorio peut être considérée comme une sorte de service religieux.

Dans un mouvement d'exaltation intense, Haendel disait après la composition du "Messie" : "Je pensais voir tout le Ciel devant moi et le grand Dieu lui-même". La réflexion est probablement exagérée, mais il n'en reste pas moins que Haendel, dans ses autres œuvres, est un visionnaire, un peintre de fresques. Ici, rien de dramatique ou de théâtral : pas de guerre, pas de protagonistes mais la prophétie et son accomplissement dont le drame est imaginé à travers les paroles par l'auditeur.

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